Souris

 

Même si ton sourire est triste,

Car s'il existe quelque chose de plus triste

qu'un sourire triste,

C'est bien la tristesse de ne pas savoir sourire

La Renaissance d’une Femme

 

Il y a des moments où la vie semble s'effondrer,

où les déceptions s'entassent comme un fardeau insumontable.

Mais même dans les ténèbres, une femme porte en elle une lumière,

une force invisible qui attend de renaître.

Cette femme..... C'est toi.

Et aujourd'hui, tu te relèves.

Chaque déception, chaque blessure, chaque trahison n'était pas là pour te briser,

mais pour te rappeler à quel point tu es précieuse.

Ces épreuves ont sculpté une version plus forte, plus sage, plus libre de toi-même.

Elles ne définissent pas qui tu es, mais elles racontent le chemin parcouru

 pour te retrouver.

Apprends à t'aimer, à te regarder avec bienveillance,

 à voir en toi cette femme courageuse qui a traversé des tempêtes

Ton coeur mérite de la douceur, ton corps mérite des soins,

et ton âme mérite la paix.

Faire le choix de s'aimer, c'est ne plus attendre des autres ce qu'on peut

 se donner à soi-même :

du respect, de la tendresse, de l'attention.

Prendre soin de toi, ce n'est pas un luxe, c'est une nécessité.

C'est te dire chaque jour :

"Je suis importante, mes rêves comptent, mon bonheur est une priorité."

Cela ne veut pas dire être égoïste, mais apprendre à ne plus te perdre pour plaire,

à ne plus t'oublier pour satisfaire.

Le moment est venu de renaître.

Renaître dans la confiance que tu es assez, que tu es entière, 

que tu es belle dans toutes tes imperfections.

Renaître pour te réapproprier ton pouvoir, 

pour t'entourer de ceux qui te respectent et te célèbrent,

pour construire une vie qui reflège ta vraie essence.

L'amour que tu cherches commence par toi.

La paix que tu désires est en toi.

Et le bonheur que tu poursuis se trouve à chaque pas que tu fais en harmonie avec qui tu es vraiment.

Alors lève-toi, et souviens-toi :

Tu es la femme de ta vie et tu es invincible.

Ma raison de vivre

 

Je n’ai pas de mot

Mais c’est bien plus beau

De le dire à ma façon

Je  déborde d’émotion

Bourré de bonnes intentions

C’est fait sans préméditation

Parce que je suis spontané

Comme je suis né je fais

Ce n’est pas calculé

C’est en moi c’est inné

Je t’aime avec mes yeux

Je te le dis de mon mieux

Merci d’exister

Je t’aime avec mes bras

Je fais le tour de toi

Merci de m’accompagner

Je t’aime avec mes bêtises

Quand je vole des friandises

Merci de me comprendre

Je t’aime avec mon cœur

Il est tout tendre à l’intérieur

Merci de l’apprécier

Viens avec moi essayer le bonheur

Il n’y en a pas ailleurs de meilleur

Je fais déjà parti de toi

Ne me quittes pas

Je suis fidèle écoute moi

Ne me trompe pas

Accompagne moi jusqu’au bout

La mort fait parti d’un tout

Je te confie ma vie

Ma confiance en toi est infinie

Je t’aimerai jusqu’au bout de ma vie

Ce n’est pas moi c’est mon cœur qui te le dit

Parce que tu es ma raison de vivre

Tout en moi peut te le dire

Avoir un coeur

 

 Vous qui comme moi avez été amené à penser

qu'avoir un coeur profondément sincère

était une énorme faiblesse, difficile à supporter.

Sachez qu'avoir du coeur est aussi votre plus grande puissance.

La rare passion qui peut vous animer

n'a d'autre égal dans ce monde et c'est ce qui donne 

à votre beauté tant d'importance

Savoir Attendre

 

Je ne savais qu'attendre,

je ne vivais qu'entre quelques gouttes de temps,

j'oubliais ma vie sur des routes inutiles,

je regardais passer ce qui ne se pose jamais en bonheur,

les doutes arrachaient mon souffle.

J'ai compris qu'il faut encore aimer,

 aimer sans haïr aide à oublier

et même si l'oubli ne se fait pas l'amour resté

 est un ailleurs habité.

J'ai desserré des liens, des mots se sont envolés là bas,

c'était clair, si beau, parsemé de fleurs de pardon 

et de liberté.

Je suis moi maintenant,

femme enfant de poésie ayant laissé partir

 ce qui devait peut-être vivre

 loin de moi mais je redécouvre le jour,

l'emprunte du ciel et de nouveaux mots d'amour..."

 

 

 

 Carole Riquet

Apprendre

 

Apprenez à ne pas attendre un coup de téléphone, 

un message, un regard, un sourire.

Apprenez à ne pas attendre quelqu'un qui a ralenti le pas 

parce qu'il a voulu  vous perdre.

Apprenez à ne pas attendre ceux qui oublient

 où ils vous ont laissé.

On attend les trains, les avions, les bus..

On attend les soldes, les congés, la sortie d'un nouveau film.

On attend même la pluie.

Mais ceux qui ne veulent pas être là, non !

Parce que vous savez, à attendre ceux qui nous ont oublié,

nous perdons ceux qui ne cherchent que nous.!!

L'absence

 

 

 Ce grand vide

Qu'on aimerait combler...

Tel un petit oiseau esseulé

J'essaie par ma force de l'apprivoiser

,Pour  que mes matins les plus froids,

Ce manque, ne me brûle pas les doigts.

Alors, ma main capture ton joli sourire laissé

Un soir sur le bord de canapé,

Dégageant cette fragrance, ce parfum

Endormi que je connaissais si bien.

Sur les murs, tes mots se sont cristallisés

Autour de ces silences glacés,

Car la vie a déployé ses vicissitudes

À grands coups de solitude.

Mais j'entends déjà nos souvenirs rieurs

Descendre jusqu’à la blessure de mon cœur,

Et je te sens encore là, toi

Mon amour, au plus profond de moi.

Les années

 

Les années te changent, on t'a appris à comprendre les choses.

Au fil des ans, tu ne te disputes plus, ne te fâches pas,

 évites les conversations et économises  des conseils.

Finalement, avec le temps, si quelqu'un t'aime, tu restes,

si quelqu'un t'ignore,

tu t'éloignes, si quelque chose te tracasse, laisse tomber.

Au fil du temps il reste moins de monde,

 mais ceux qui restent sont les meilleurs 

et on les aime encore un peu plus.

Les années t'apprennent que parfois tu craques et parfois tu te débrouilles.

Que parfois on gagne et parfois on apprend.

Que parfois tu aimes et parfois tu te détaches.

Le temps m'a tout appris et je l'apprécie

Les roses blanches

"C'était un gamin, un gosse de Paris

Pour famille il n'avait qu'sa mère

Une pauvre fille aux grands yeux rougis

Par  les chagrins et la misère

Elle aimait les fleurs, les roses surtout

Et le bambin tous les dimanches

Lui apportait de belles roses blanches

Au lieu d'acheter des joujoux

La câlinant bien tendrement

Il disait en les lui donnant

C'est aujourd'hui dimanche

Tiens ma jolie mamanVoici des roses blanches

Toi qui les aimes tantVa, quand je serai grand

J'achèterai au marchand

Toutes ses roses blanches

Pour toi jolie maman

Au printemps dernier le destin brutal

Vint frapper la blonde ouvrière

Elle tomba malade et pour l'hôpitalLe gamin vit partir sa mère

Un matin d'avril parmi les promeneurs

N'ayant plus un sou dans sa poche

Sur un marché, tout tremblant le pauvre mioche

Furtivement vola des fleurs

La marchande l'ayant surpris

En baissant la tête il lui dit

C'est aujourd'hui dimanche

Et j'allais voir maman

J'ai pris ces roses blanches

Elle les aime tantSur son petit lit blanc

Là-bas elle m'attend

J'ai pris ces roses blanches

Pour ma jolie maman

La marchande émue, doucement lui dit

Emporte-les, je te les donne

Elle l'embrassa et l'enfant partit

Tout rayonnant qu'on le pardonne

Puis à l'hôpital il vint en courant

Pour offrir les fleurs à sa mère

Mais en le voyant, tout bas une infirmière

Lui dit "tu n'as plus de maman"

Et le gamin s'agenouillant

Petit, devant le petit lit blanc

C'est aujourd'hui dimanche

Tiens ma jolie maman

Voici des roses blanches

Toi qui les aimais tant

Et quand tu t'en iras

Au grand jardin, là-bas

Toutes ces roses blanches

Tu les emporteras."

 

 

Leon Raiter / Charles-louis Pothier