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vendredi 30 mai 2025

Je pleure

 




" J'ai vu une larme couler J'ai demandé à l'oeil :

" Pourquoi pleures-tu ?,

Est-ce un amour ?

Est-ce un ami ?

Est-ce une promesse non tenue ?

"L'oeil m'a répondu :

"Je pleure ce monde 

Que le matérialisme inonde

Ce monde de ventrus

Où l'altruisme et la générosité n'existent plus

Ce monde où on est rassasié

De trahison et de méchanceté

Je pleure l'infidélité des proches et la malhonnêteté

Je pleure l'amour éphémère qui s'éteint avec rapidité

Je pleure l'indifférence de l’être cher .

Je pleure les désespérés qui se droguent pour oublier leurs soucis

Je pleure la haine et la jalousie

Je pleure ceux qui, clandestinement ,quittent leur pays

Je pleure les valeurs bafouées

Je pleure les femmes agressées

Je pleure le virus qui touche l'humanité

Et entrave le monde entier

Je pleure les coeurs durs , sans pitié

Je pleure l'absence de tendresse et de bonté

Le manque de cette main douce qui puisse m'essuyer... "





Valentino Riad


MON BLOG SERA EN PAUSE 

jeudi 22 mai 2025

Juste ...un chien

 




De temps en temps les gens me disent "voyons, c’est juste un chien"

ou "tu en perds du temps juste pour un chien"…

Ils ne comprennent pas les distances parcourues, le temps passé

 ou les coûts que ça implique pour "juste un chien".

Pourtant, plusieurs des moments dont je suis la plus fière sont survenus 

à cause de "juste un chien".

J’ai passé bien des heures avec, pour seul compagnon, "juste un chien"

 et je ne me suis jamais senti moindrement seule.

Certains de mes moments les plus tristes sont survenus à cause de "juste un chien" et,

 dans ces jours sombres, le doux contact de "juste un chien" m’a donné 

du réconfort et permis de traverser la journée.

Si vous aussi, pensez que c’est "juste un chien" alors vous comprendrez

 probablement des phrases comme "juste un ami",

"juste un lever de soleil" ou "juste une promesse".

"Juste un chien" apporte dans ma vie la véritable essence de l’amitié, 

 de la confiance et d’une joie passionnée.

"Juste un chien" fait ressortir la compassion et la patience 

qui fait de moi une meilleure personne.

A cause de "juste un chien" je me lèverai de bonne heure,

 prendrai de longues marches et regarderai vers le futur.

Alors pour moi et les gens comme moi, ce n’est pas "juste un chien" 

mais l’incarnation de tous les espoirs et rêves du futur,

le doux souvenir du passé et la pure joie du moment.

"Juste un chien" fait sortir ce qu’il y a de bon en moi et me détourne 

de mes pensées et des problèmes de la journée.

J’espère qu’un jour ils pourront comprendre que ce n’est pas "juste un chien"

mais l’être qui m’a donné l’humanité et qui m’a préservé de n’être que … 

"juste une femme".

Alors la prochaine fois que vous entendrez la phrase "juste un chien"…

souriez, parce que c’est "juste qu’ils n’ont pas compris."

"Juste un chien est un membre de ma famille à part entière

et elle se prénomne "Câline"


Ce soir, à 18 h 45 Câline est partie rejoindre les étoiles





jeudi 15 mai 2025

Et puis un jour, j'ai commencé à marcher moins vite




Je ne sais pas quand c’est arrivé.

Il n’y a pas eu d’alerte, pas de grand choc.

Juste un matin, mes pas ont ralenti.

Avant, je faisais tout vite.

Je marchais vite. Je parlais vite. 

Je mangeais sans vraiment mâcher.

J’étais toujours un peu en avance ou un peu en retard, mais jamais vraiment là.

Je remplissais mes journées comme des valises trop petites,

pensant qu’une vie bien remplie était une vie bien vécue.

Et puis, un jour, j’ai commencé à marcher moins vite.

Au début, j’ai râlé.

Contre mes genoux, contre les escaliers, contre ce fichu sac trop lourd.

Puis, j’ai commencé à lever les yeux.

À voir les fleurs sur les balcons.

À remarquer l’odeur du pain chaud quand je passe devant la boulangerie.

À entendre le vent dans les arbres.

Avant, je traversais la vie comme on traverse une gare :

 vite, pressée, le regard fixé au bout du couloir.

Maintenant… je prends le temps.

De saluer.

D’écouter.

De m’arrêter.

Je redécouvre les bancs publics.

Le plaisir de regarder les gens passer, sans avoir besoin de les rattraper.

Je prends mon café chaud, pas tiède.

Je laisse infuser mes pensées, comme une tisane qu’on ne veut pas gâcher.

Et tu sais quoi ?

Ce n’est pas triste, de ralentir.

C’est doux.

C’est vrai.

C’est sage.

C’est accepter que tout ne doit pas aller vite pour être important.

C’est comprendre que les moments les plus précieux sont souvent les plus lents.

Un regard qui dure.

Un silence qu’on n’interrompt pas.

Une main qu’on serre plus longtemps.

J’ai marché vite toute ma vie, pensant que c’était ça, avancer.

Mais aujourd’hui, je sais :

C’est dans la lenteur qu’on entend son propre cœur.

Et dans ce battement tranquille…

je me sens pleinement vivante.

Et toi qui lis ces mots…

Tu es belle dans ta manière de ralentir. Dans ta douceur. 

Dans ton souffle tranquille.

 Continue. 

Tu es précieuse.

jeudi 8 mai 2025

J'aime les fleurs





*J'aime ces fleurs qu'on ne peut pas cueillir, 

sous peine de les voir instantanément mourir.

*Celles qui ne s'épanouissement qu'en liberté,

qui rougissent les prés, réjouissent les yeux.

*Qui donnent aux paysages sur lesquels elles s'enracinent une odeur de vie,

 embellissant le printemps par des odeurs et des couleurs passionnées

*Ces orgueilleuses fleurs qui ne vivent que libres..... 

elles émerveillent passants et artistes, et pourtant elles ne voyagent pas.

*Elles restent là, attendant que les vents les emmènent plus loin,

 au hasard des rencontres ...

*J'aime les coquelicots ...

jeudi 1 mai 2025

Joli mois de mai

 







Cloches naïves du muguet

Carillonnez ! car voici Mai !

Sous une averse de lumière,

Les arbres chantent au verger,

Et les graines du potager

Sortent en riant de la terre.

Carillonnez ! car voici Mai !

Cloches naïves du muguet !

Les yeux brillants, l’âme légère,

Les fillettes s'en vont au bois

Rejoindre les fées qui, déjà,

Dansent en rond sur la bruyère.

Carillonnez ! car voici Mai !

Cloches naïves du muguet !"




Maurice Carême







lundi 28 avril 2025

Se méfier

 



On ne se méfie jamais assez

Des êtres qui semblent tout accepter

Tout supporter en silence

Et parfois même en souriant

Leur soumission paraît sans limite

Leur tolérance inépuisable

Puis un jour .... il quitte le jeu

Tourne les talons,

Claque une porte

Et c'est définitif

On ne peut plus rien pour les retenir.

Intérieurement ils ont fait tout le chemin

Bloqué les comptes

Ils ne sont presque déjà plus là

Quand ils annoncent qu'ils vont partir

jeudi 24 avril 2025

L’absence

 





L'absence est une voix que nous n'entendrons plus,

mais qui nous parlera du fond du cœur à l'heure la plus sombre,

le jour le plus difficile.

L'absence est une main que vous pouvez tenir fermement quand une autre main vous

 échappera et que votre courage semblera vous manquer.

L'absence est un souvenir qui à n'importe qui, (mais pas à vous) paraîtra banal.

C'est une photographie en noir et blanc, une phrase qui contient un monde.

L'absence est le temps qui vous a semblé inépuisable et qui n'est plus là,

le temps de tout ce que vous n'avez pas pu dire, que vous n'avez pas pu faire.

C'est l'amour que vous portez à l'intérieur, c'est ce qui reste quand tout se termine.

Le récit ultime, le sens de la vie.



Gabriele Ferraris

jeudi 17 avril 2025

Récit d'une vie





Une plume en main, nous décortiquons le récit,

Ouverture sur l’inconnu, chaque page est un défi.

Retrouvons notre voix dans ce livre de lumière,

Hauts et bas de l’existence, balades éphémères.

Poussons les portes du temps, libérons les pensées,

Autant de chemins vécus, autant d’étoiles en vérité.

Gréés par nos passions, par les rêves dans nos âmes,

Espoirs qui scintillent, illuminant les drames.




































jeudi 10 avril 2025

Si seulement ....



 

Si seulement nous nous arrêtions un instant pour écouter le silence des personnes,

Pour regarder le voile qui couvre constamment leurs yeux.

Si seulement on s'arrêtait un instant pour scruter les ombres de leurs visages,

Les rides de leur peau, les sourires à peine affichés, les gestes spontanés.

Si seulement on s'arrêtait un instant pour entendre le bruit que fait un soupir,

Un morceau amer envoyé avec force, 

une larme qui s’échappe des yeux mais qui sèche immédiatement ...

Si seulement nous pouvions entrer dans le monde des personnes

Et voir ce qui ne peut pas s’expliquer avec des mots, le monde des émotions, 

le résultat d'un vécu qu'on n'arrive pas toujours à accepter ...

Ce qui marque...

Avec encore plus de respect et de délicatesse, nous pourrions toucher leur cœur.....



lundi 7 avril 2025

La solitude




J'ai appris à être seule,

Pour ne plus étouffer autrui,

Et également à faire les deuils

,De ce qui était bien fini.

J'ai appris à m'apprécier,

Pour ne plus dépendre des regards,

Que d'autres pouvaient prendre ou donner,

Pour une vie, un mois, un soir.

J'ai appris à voir le mieux,

Même quand j'étais au fond du pire,

Pour que mon cœur ne soit pas vieux,

Et qu'il connaisse le plaisir.

J'ai appris à m'élever,

Pour ne pas perdre la lumière,

Je n'ai jamais cessé d'aimer,

Pour que ne vienne pas l'hiver.

Et quand parfois survient le froid,

Je voyage dans la solitude,

Pour prendre un peu plus soin de moi,

Et faire tomber les habitudes.

J'ai appris à me découvrir,

Pour aller vers le mieux pour moi,

Et c'est avec le sourire,

Que je continue sur ma voie...

jeudi 3 avril 2025

Un papa

 



Un papa ne porte pas un enfant,

Mais ça ne l’empêche pas d’être le plus aimant,

Un papa ne peut nourrir de son lait,

Entre autorité et amour,

Il fait grandir jour après jour,

Le tenant fermement d’une main,

Il guide le petit sur le chemin.

Il anticipe les dangers,

Et il permet la liberté,

L’enfant aimé gagne en confiance,

Tout en savourant son enfance.

Être Papa n’est pas facile,

Devant son petit être fragile,

Qu'il doit porter sur ses épaules,

Pour pouvoir assumer ce rôle.

Un brin joueur, il s’attendrit

Dès que son enfant lui sourit,

Et c’est sa force qu’il retransmet,

Pour que son petit n’en manque jamais.

Regardez les courir dehors, 

Jouer à la chasse au trésor,

Tout cet amour qui bat entre eux,

Leur offre le bonheur d’être heureux

samedi 29 mars 2025

La vieille heure





Venez ! Venez ! Venez !

Allons ! ... maintenant il est l’heure

allons dans la nuit !

Ô hommes supérieurs,

il est près de minuit,

je veux donc vous dire quelque chose à l’oreille,

quelque chose que cette vieille cloche m’a dit à l’oreille,

avec autant de secret, d’épouvante et de cordialité,

qu’a mis à m’en parler cette vieille cloche de minuit qui a plus vécu qu’un seul

 homme, qui compta déjà les battements douloureux des cœurs de vos pères

hélas ! hélas !

comme elle soupire !

comme elle rit en rêve !

la vieille heure de minuit,

profonde, profonde !

Silence ! Silence !

On entend bien des choses qui n’osent pas se dire de jour ;

mais maintenant que l’air est pur, que le bruit de vos cœurs s’est tu,

lui aussi, maintenant les choses parlent et s’entendent,

maintenant elles glissent dans les âmes nocturnes dont les veilles se prolongent

hélas ! hélas !

comme elle soupire !

comme elle rit en rêve !

n’entends-tu pas comme elle te parle à toi secrètement,

avec épouvante et cordialité,

la vieille heure de minuit, profonde, profonde

Ô homme, prends garde !



Friedrich Nietzsche

jeudi 27 mars 2025

Une quête infinie




Dans le souffle léger d’une brise,

Je sens l’appel des horizons nouveaux,

Un vertige doux, promesse d’évasion,

La liberté se dessine au loin,

Écrin d’azur où les rêves se posent.

Chaque pas, une étoile à conquérir,

Éveillant en moi l’écho d’un désir,

Émancipation, douce mélodie,

Les chaînes de l’habitude s’effritent,

Libération dans l’inexploré,

Un monde à tracer, un cœur à révéler.

Là où les montagnes murmurent des légendes,

Les rivières chantent des refrains d’espoir,

Je me perds dans l’immensité d’un instant,

Émerveillé par la beauté de l’inconnu,

Chaque frisson, une invitation à partir,

Vers les hauteurs, vers les cieux sans fin.

Les vagues, amies de mes pensées,

Portent mon âme sur des flots d’audace,

Chaque goutte d’eau est un reflet,

De ce que je suis, de ce que je voudrais être,

Dans l’infini de la mer, j’ancre mes rêves,

En quête d’essence, de singularité.

Je scrute l’horizon, visage tourné vers l’avenir,

Chaque lumière pointe vers chaque chemin,

Un appel vibrant à l’aventure,

La liberté danse dans le clair-obscur,

Éblouissement de ce qui n’est pas encore,

Échos d’une force en moi qui ne s’éteint pas.

Oser franchir les frontières invisibles,

Élargir mon champ de vision,

Plonger dans les abîmes de l’âme,

Explorer les profondeurs de mes pensées,

Se mouvoir dans la fluidité des émotions,

Courage, esquisse de mes désirs enflammés.

La quête de liberté est un voyage,

Un périple où l’on se découvre,

Et dans l’espace d’une respiration,

Se révèle une force, un souffle,

Un éclat qui illumine le chemin,

Chaque instant, une proclamation de vie.

Alors, je lève les yeux vers l’instant,

Où le ciel embrasse la mer,

Où se tisse la promesse d’un demain,

Des horizons nouveaux à atteindre,

Ensemble, bondissons vers l’inconnu,

Car la liberté est à la portée des âmes.

lundi 24 mars 2025

L' astre de l'amour

 






Astre qui influence l'amour

Chanté par de grands trouvadours.

Planète qui inspire les poêtes

Ne la voyant point, ils s'inquiètent

Des enfants naîtront dans neuf mois

Grâce à cette lune quant-à-moi.

Elle attire les ondes positives

Permettant des initiatives.

Blanche lune inonde ma vie

De mes désirs inassouvis.

Oriente-moi remplie d'audac"

En oubliant toutes mes angoisses

Loin derrière je mets la routine.

Une vie ouverte, non clandestines.

Le travail et l'honnêteté,

Des efforts pour m'acclimater.

Nuages gris éloignez-vous.

Car avec elle j'ai rendez-vous.

Inspiration pour mes écrits,

En premier lieu, je la décris.

Astre qui influence l'amour

Chanté par de grands troubadours.

Tous les jours je te guetterai

Pour agrémenter mes soirées