bande

jeudi 23 octobre 2025

Douce enfance

 




Tout là-haut dans l’azur

Où rayonnait le jour

Quand volait dans l’air pur

Les ailes de l’amour

Je songeais si souvent

Et mon âme épanchée

Regardait fixement

Mon enfance envolée.



Momolemarin

jeudi 16 octobre 2025

Quand je vois cette vie

 


Qui va et qui vient, je ris

Devant cette insouciance

Et cette joie qui m'élance

Quand je te vois.

Alors, je deviens reine

De mon monde,

Monde ou tous les jours une ronde

Formées par des mots d'amour

Tourne pour toi et tout à tour

Nos regards se rencontrent

Le tien et le mien brulent

Mais dès que tu disparaît,

La mélancolie que j'ai

Va plus forte que la joie

Que je ressens quand je te vois.

Alors j'épanche ma tristesse

Dans cette poésie traitresse

Dont je suis la seuel maîtresse

Pour les sentiments que j'en fais naître.

Mais ils sont tous pour toi

Tous ces poèmes de moi

Je les écris

En pensant à la vie

À mon coeur qui tel un four

Brûle d'amour.



MbTc


jeudi 9 octobre 2025

Ma plume

 




"Ma plume ne suffira jamais à exprimer l'intensité de mes sentiments.

Mais je promets de continuer à écrire,

 à tisser des mots d'amour, à décrire les contours de notre relation unique.

Ces lettres sont le témoignage de notre amour éternel,

 une preuve tangible de notre connexion profonde..."





Vladimir Nabokov

jeudi 2 octobre 2025

Prière de libération

 


Je laisse partir tout ce qui ne me correspond plus.

Je laisse partir mes anciennes croyances basées sur la peur ou la culpabilité.

Je laisse partir tous les chagrins et toutes les déceptions de mon enfant blessé.

Je laisse partir toute personne ne vibrant plus à la même fréquence que moi.

Je laisse partir les faux-semblants (les miens et ceux des autres).

Je laisse partir l'espoir que ça ira mieux "demain" 

et j'accepte que ce que je cherche est déjà dans le "maintenant".

Je laisse partir toute partie en moi blessée, détruite et souffrante.

Je laisse partir ma noirceur et je laisse rentrer la lumière de guérison à la place .

Je laisse partir tous les espoirs que j'avais construits et tous les projets

 qui n'ont jamais marché pour m'ouvrir à de nouvelles propositions 

plus adaptées à ce que je suis devenue
.
Je laisse partir le chagrin de tous mes ancêtres que j'avais invité à rester en moi,

 portant dans mon propre corps, comme une sépulture, leurs mémoires déchirées

 au nom de la fameuse "loyauté familiale".

Je laisse partir toutes les culpabilités de mes anciens karmas

 parce que je choisis de me pardonner au lieu de me punir.

Je laisse partir le désarroi et les peurs de mon enfant intérieur

 en m'occupant de lui donner ce qu'il n'a jamais reçu.

Je laisse partir toute distorsion en moi, toute partie non alignée et malade.

Je laisse partir la tristesse pour la remplacer par la joie.

Je laisse partir le désespoir pour me nourrir d'espoir.

Je laisse partir l'intolérance et l'impatience 

et les remplace par la sagesse et le détachement.

Je laisse partir toutes mes peurs pour les remplacer par tout l'Amour qui m'habite."



Laurence Simonnet

mercredi 24 septembre 2025

Pages Blanches




 

Pages blanches, vastes cieux, nos rêves s’y dessinent,

Orchestres de souvenirs, de joies et de déchirements,

Èchos de rires et de larmes, marquent notre chemin,

Mystères du temps qui passent, avec grâce et dédain.

En chaque instant, l’écriture façonne notre histoire,

Seeds de mémoire, à cultiver avec espoir,

Un voyage, une quête, une danse, une victoire,

Révélation douce des heures qui s’illuminent,

Les mots deviennent des étoiles, scintillent en nous,

Au gré des pages tournées, nous tissons le grand tout,

Vivons intensément, chauds des flammes du cœur,

Invités de la vie, écrivons avec ardeur.

Ensemble, traçons la route, 

joyeux et déterminés,

jeudi 18 septembre 2025

Ah, quel bonheur de vivre seule

 





Écoute, je ne veux plus de prince charmant. 

Moi, je veux juste mon petit café bien chaud, ma tartine beurrée,

 et la liberté de me gratter le ventre tranquille…
 
sans que personne ne me demande ce que je vais faire à manger !

Ce matin, je me suis réveillée sans réveil, sans agenda, 

sans mari qui ronfle, sans enfants qui crient “Mamaaaan”… 

Tout ça, c’est du passé, et je l’ai savouré pleinement.

 Et surtout, sans culpabilité !

 Je sais que j’ai bien fait mon travail de maman…

 Maintenant, la seule qui me donne des ordres, c’est moi. 

Et si j’ai envie de passer la journée en robe de chambre, eh bien je le fais !

La robe de chambre, elle ne juge pas.

Parfois, je me parle à moi-même : 

“Alors, Elena, qu’est-ce qu’on fait aujourd’hui ?”

“Rien, Elena. Absolument rien.”

Et tu sais quoi ? 

On est parfaitement d’accord. 

Une relation mature, stable… avec chacun son espace personnel.

J’ai un fauteuil qui épouse déjà la forme de mes fesses, 

une tasse qui me fait de l’œil à chaque fois que je la remplis de café, 

et une playlist pleine de boléros, de trova et d’un peu de rock…

 pour les jours où la folie me prend.

Il m’arrive de danser la cumbia dans la cuisine. 

Et si je tombe ? 

Eh bien, il n’y a personne pour se moquer. 

Je me relève, je me frotte, je rigole… et je refais un pas.

Mais tu sais ce qu’il y a de meilleur ?

Chaque silence dans cette maison m’appartient.

Je n’ai pas besoin de faire semblant de sourire ni d’endurer des conversations vides.

 La seule obligation ici, c’est d’être bien avec moi-même.

Et crois-moi : je le suis.

Parce qu’après des années à donner de l’amour, à élever, 

à être là pour tout le monde… maintenant, c’est mon tour.

La solitude ? 

Ah non, ma chérie !

 Ça s’appelle la liberté, avec des bougies parfumées.

Alors oui… Je danse seule.

Je ris toute seule.

Et parfois, je me sers un verre de vin comme si c’était vendredi soir…

 alors qu’on est mardi matin.

Parce que… qui va me dire quelque chose ?

 Le micro-ondes ?

Ceci est ma fête, mon chez-moi, mon royaume.

Et dans ce royaume… 

la reine dort avec des chaussettes à rayures et prend son petit-déjeuner 

à base de biscuits à la noix de coco à trois heures de l’après-midi, si ça lui chante.

Et elle attend avec amour le week-end…

Quand elle voit arriver ses enfants, ses petits-enfants,

qui savent que cette vieille dame un peu folle adore sa solitude…

Mais encore plus leur présence.

jeudi 11 septembre 2025

A mon âge

 






On dit que je ne devrais plus porter de jeans serrés ou déchirés,  parce que

 "c’est pour les jeunes filles" .

On dit que je devrais couper mes cheveux, parce que les cheveux longs

 "me vieillissent".

Que mon maquillage devrait être discret, et que je ne devrais pas mettre

 de rouge à lèvres rouge, parce que 

" ce n’est plus approprié".

Que je devrais porter des couleurs claires pour paraître "élégante"

 et éviter le noir parce que "c’est trop sombre".

Ah — et Dieu m’en garde de prendre un selfie en faisant une grimace…

 parce qu’"à mon âge, c’est ridicule".

Et moi ? Je ris.

Parce qu’à mon âge, j’ai appris que la vie passe en un éclair, 

et que "ce que disent les gens" ne paie pas les factures,

 n’efface pas les rides, et ne me fait pas rire.

À mon âge, je fais ce que je veux.

Si j’ai envie de danser seule dans mon salon 

je danse.

Si j’ai envie de porter un jean déchiré 

 je le porte.

Si j’ai envie d’arborer un rouge à lèvres éclatant un lundi ordinaire 

 je le fais.

À mon âge, je ne suis plus les règles absurdes inventées

 par d’autres pour contrôler la joie des gens.

À mon âge, j’apprécie "d’être ridicule", 

car les meilleurs rires viennent toujours de l’authenticité.

À mon âge, je m’habille pour moi, je souris pour moi, je vis pour moi.

Parce que la liberté ne commence pas à 18 ans… 

elle commence quand on arrête de demander la permission d’être heureux.

Et à mon âge, être heureux est la seule chose qui compte vraiment.

vendredi 5 septembre 2025

Apprendre

 



J’ai appris dans la vie, qu’il n’y aurait peut-être pas de demain,


que rien n’est jamais garanti, que tout peut basculer en un instant.

J’ai appris que si tu aimes vraiment, tu dois aimer intensément, profondément,

sans demi-mesure, sans attendre un meilleur moment.

J’ai appris que les mots non dits pèsent plus lourd que ceux mal dits,

que les regrets naissent souvent des silences et non des élans.

J’ai appris que la vie est une succession de battements,

des rencontres qui marquent, des départs qui enseignent,

et qu’il faut chérir chaque seconde passionnément.

Alors j’ai décidé d’aimer sans retenue,

de dire ce que je ressens,

de vivre avec le feu sacré de l’instant,

parce qu’au fond, rien n’est plus précieux que le présent.



mardi 2 septembre 2025

Les Mystères de la vie






Parmi tous les mystères de la vie humaine, il en est un que j'ai pénétré :

notre grand tourment dans l'existence vient de ce que nous sommes éternellement

 seuls, et tous nos efforts, tous nos actes ne tendent qu'à fuir cette solitude.

Ceux-là, ces amoureux des bancs en plein air, cherchent, comme nous,

comme toutes les créatures, à faire cesser leur isolement,

rien que pendant une minute au moins ; mais ils demeurent, 

ils demeureront toujours seuls ; et nous aussi.

On s'en aperçoit plus ou moins, voilà tout.



Guy de Maupassant

vendredi 30 mai 2025

Je pleure

 




" J'ai vu une larme couler J'ai demandé à l'oeil :

" Pourquoi pleures-tu ?,

Est-ce un amour ?

Est-ce un ami ?

Est-ce une promesse non tenue ?

"L'oeil m'a répondu :

"Je pleure ce monde 

Que le matérialisme inonde

Ce monde de ventrus

Où l'altruisme et la générosité n'existent plus

Ce monde où on est rassasié

De trahison et de méchanceté

Je pleure l'infidélité des proches et la malhonnêteté

Je pleure l'amour éphémère qui s'éteint avec rapidité

Je pleure l'indifférence de l’être cher .

Je pleure les désespérés qui se droguent pour oublier leurs soucis

Je pleure la haine et la jalousie

Je pleure ceux qui, clandestinement ,quittent leur pays

Je pleure les valeurs bafouées

Je pleure les femmes agressées

Je pleure le virus qui touche l'humanité

Et entrave le monde entier

Je pleure les coeurs durs , sans pitié

Je pleure l'absence de tendresse et de bonté

Le manque de cette main douce qui puisse m'essuyer... "





Valentino Riad


MON BLOG SERA EN PAUSE 

jeudi 22 mai 2025

Juste ...un chien

 




De temps en temps les gens me disent "voyons, c’est juste un chien"

ou "tu en perds du temps juste pour un chien"…

Ils ne comprennent pas les distances parcourues, le temps passé

 ou les coûts que ça implique pour "juste un chien".

Pourtant, plusieurs des moments dont je suis la plus fière sont survenus 

à cause de "juste un chien".

J’ai passé bien des heures avec, pour seul compagnon, "juste un chien"

 et je ne me suis jamais senti moindrement seule.

Certains de mes moments les plus tristes sont survenus à cause de "juste un chien" et,

 dans ces jours sombres, le doux contact de "juste un chien" m’a donné 

du réconfort et permis de traverser la journée.

Si vous aussi, pensez que c’est "juste un chien" alors vous comprendrez

 probablement des phrases comme "juste un ami",

"juste un lever de soleil" ou "juste une promesse".

"Juste un chien" apporte dans ma vie la véritable essence de l’amitié, 

 de la confiance et d’une joie passionnée.

"Juste un chien" fait ressortir la compassion et la patience 

qui fait de moi une meilleure personne.

A cause de "juste un chien" je me lèverai de bonne heure,

 prendrai de longues marches et regarderai vers le futur.

Alors pour moi et les gens comme moi, ce n’est pas "juste un chien" 

mais l’incarnation de tous les espoirs et rêves du futur,

le doux souvenir du passé et la pure joie du moment.

"Juste un chien" fait sortir ce qu’il y a de bon en moi et me détourne 

de mes pensées et des problèmes de la journée.

J’espère qu’un jour ils pourront comprendre que ce n’est pas "juste un chien"

mais l’être qui m’a donné l’humanité et qui m’a préservé de n’être que … 

"juste une femme".

Alors la prochaine fois que vous entendrez la phrase "juste un chien"…

souriez, parce que c’est "juste qu’ils n’ont pas compris."

"Juste un chien est un membre de ma famille à part entière

et elle se prénomne "Câline"


Ce soir, à 18 h 45 Câline est partie rejoindre les étoiles





jeudi 15 mai 2025

Et puis un jour, j'ai commencé à marcher moins vite




Je ne sais pas quand c’est arrivé.

Il n’y a pas eu d’alerte, pas de grand choc.

Juste un matin, mes pas ont ralenti.

Avant, je faisais tout vite.

Je marchais vite. Je parlais vite. 

Je mangeais sans vraiment mâcher.

J’étais toujours un peu en avance ou un peu en retard, mais jamais vraiment là.

Je remplissais mes journées comme des valises trop petites,

pensant qu’une vie bien remplie était une vie bien vécue.

Et puis, un jour, j’ai commencé à marcher moins vite.

Au début, j’ai râlé.

Contre mes genoux, contre les escaliers, contre ce fichu sac trop lourd.

Puis, j’ai commencé à lever les yeux.

À voir les fleurs sur les balcons.

À remarquer l’odeur du pain chaud quand je passe devant la boulangerie.

À entendre le vent dans les arbres.

Avant, je traversais la vie comme on traverse une gare :

 vite, pressée, le regard fixé au bout du couloir.

Maintenant… je prends le temps.

De saluer.

D’écouter.

De m’arrêter.

Je redécouvre les bancs publics.

Le plaisir de regarder les gens passer, sans avoir besoin de les rattraper.

Je prends mon café chaud, pas tiède.

Je laisse infuser mes pensées, comme une tisane qu’on ne veut pas gâcher.

Et tu sais quoi ?

Ce n’est pas triste, de ralentir.

C’est doux.

C’est vrai.

C’est sage.

C’est accepter que tout ne doit pas aller vite pour être important.

C’est comprendre que les moments les plus précieux sont souvent les plus lents.

Un regard qui dure.

Un silence qu’on n’interrompt pas.

Une main qu’on serre plus longtemps.

J’ai marché vite toute ma vie, pensant que c’était ça, avancer.

Mais aujourd’hui, je sais :

C’est dans la lenteur qu’on entend son propre cœur.

Et dans ce battement tranquille…

je me sens pleinement vivante.

Et toi qui lis ces mots…

Tu es belle dans ta manière de ralentir. Dans ta douceur. 

Dans ton souffle tranquille.

 Continue. 

Tu es précieuse.

jeudi 8 mai 2025

J'aime les fleurs





*J'aime ces fleurs qu'on ne peut pas cueillir, 

sous peine de les voir instantanément mourir.

*Celles qui ne s'épanouissement qu'en liberté,

qui rougissent les prés, réjouissent les yeux.

*Qui donnent aux paysages sur lesquels elles s'enracinent une odeur de vie,

 embellissant le printemps par des odeurs et des couleurs passionnées

*Ces orgueilleuses fleurs qui ne vivent que libres..... 

elles émerveillent passants et artistes, et pourtant elles ne voyagent pas.

*Elles restent là, attendant que les vents les emmènent plus loin,

 au hasard des rencontres ...

*J'aime les coquelicots ...

jeudi 1 mai 2025

Joli mois de mai

 







Cloches naïves du muguet

Carillonnez ! car voici Mai !

Sous une averse de lumière,

Les arbres chantent au verger,

Et les graines du potager

Sortent en riant de la terre.

Carillonnez ! car voici Mai !

Cloches naïves du muguet !

Les yeux brillants, l’âme légère,

Les fillettes s'en vont au bois

Rejoindre les fées qui, déjà,

Dansent en rond sur la bruyère.

Carillonnez ! car voici Mai !

Cloches naïves du muguet !"




Maurice Carême







Douce enfance

  Tout là-haut dans l’azur Où rayonnait le jour Quand volait dans l’air pur Les ailes de l’amour Je songeais si souvent Et mon âme épanchée ...