bande

samedi 29 mars 2025

La vieille heure





Venez ! Venez ! Venez !

Allons ! ... maintenant il est l’heure

allons dans la nuit !

Ô hommes supérieurs,

il est près de minuit,

je veux donc vous dire quelque chose à l’oreille,

quelque chose que cette vieille cloche m’a dit à l’oreille,

avec autant de secret, d’épouvante et de cordialité,

qu’a mis à m’en parler cette vieille cloche de minuit qui a plus vécu qu’un seul

 homme, qui compta déjà les battements douloureux des cœurs de vos pères

hélas ! hélas !

comme elle soupire !

comme elle rit en rêve !

la vieille heure de minuit,

profonde, profonde !

Silence ! Silence !

On entend bien des choses qui n’osent pas se dire de jour ;

mais maintenant que l’air est pur, que le bruit de vos cœurs s’est tu,

lui aussi, maintenant les choses parlent et s’entendent,

maintenant elles glissent dans les âmes nocturnes dont les veilles se prolongent

hélas ! hélas !

comme elle soupire !

comme elle rit en rêve !

n’entends-tu pas comme elle te parle à toi secrètement,

avec épouvante et cordialité,

la vieille heure de minuit, profonde, profonde

Ô homme, prends garde !



Friedrich Nietzsche

jeudi 27 mars 2025

Une quête infinie




Dans le souffle léger d’une brise,

Je sens l’appel des horizons nouveaux,

Un vertige doux, promesse d’évasion,

La liberté se dessine au loin,

Écrin d’azur où les rêves se posent.

Chaque pas, une étoile à conquérir,

Éveillant en moi l’écho d’un désir,

Émancipation, douce mélodie,

Les chaînes de l’habitude s’effritent,

Libération dans l’inexploré,

Un monde à tracer, un cœur à révéler.

Là où les montagnes murmurent des légendes,

Les rivières chantent des refrains d’espoir,

Je me perds dans l’immensité d’un instant,

Émerveillé par la beauté de l’inconnu,

Chaque frisson, une invitation à partir,

Vers les hauteurs, vers les cieux sans fin.

Les vagues, amies de mes pensées,

Portent mon âme sur des flots d’audace,

Chaque goutte d’eau est un reflet,

De ce que je suis, de ce que je voudrais être,

Dans l’infini de la mer, j’ancre mes rêves,

En quête d’essence, de singularité.

Je scrute l’horizon, visage tourné vers l’avenir,

Chaque lumière pointe vers chaque chemin,

Un appel vibrant à l’aventure,

La liberté danse dans le clair-obscur,

Éblouissement de ce qui n’est pas encore,

Échos d’une force en moi qui ne s’éteint pas.

Oser franchir les frontières invisibles,

Élargir mon champ de vision,

Plonger dans les abîmes de l’âme,

Explorer les profondeurs de mes pensées,

Se mouvoir dans la fluidité des émotions,

Courage, esquisse de mes désirs enflammés.

La quête de liberté est un voyage,

Un périple où l’on se découvre,

Et dans l’espace d’une respiration,

Se révèle une force, un souffle,

Un éclat qui illumine le chemin,

Chaque instant, une proclamation de vie.

Alors, je lève les yeux vers l’instant,

Où le ciel embrasse la mer,

Où se tisse la promesse d’un demain,

Des horizons nouveaux à atteindre,

Ensemble, bondissons vers l’inconnu,

Car la liberté est à la portée des âmes.

lundi 24 mars 2025

L' astre de l'amour

 






Astre qui influence l'amour

Chanté par de grands trouvadours.

Planète qui inspire les poêtes

Ne la voyant point, ils s'inquiètent

Des enfants naîtront dans neuf mois

Grâce à cette lune quant-à-moi.

Elle attire les ondes positives

Permettant des initiatives.

Blanche lune inonde ma vie

De mes désirs inassouvis.

Oriente-moi remplie d'audac"

En oubliant toutes mes angoisses

Loin derrière je mets la routine.

Une vie ouverte, non clandestines.

Le travail et l'honnêteté,

Des efforts pour m'acclimater.

Nuages gris éloignez-vous.

Car avec elle j'ai rendez-vous.

Inspiration pour mes écrits,

En premier lieu, je la décris.

Astre qui influence l'amour

Chanté par de grands troubadours.

Tous les jours je te guetterai

Pour agrémenter mes soirées

jeudi 20 mars 2025

Je Vieillis




Tu vieillis", m'ont-ils dit.

Tu n'es plus toi, tu deviens amère et solitaire."

Non, ai-je répondu avec calme.

Je ne vieillis pas. Je m'affranchis.

Je ne me fane pas, je m'affirme.

J'ai cessé d'être celle qui plaît aux autres pour devenir celle qui me plaît à moi-même.

Je ne cours plus après l'acceptation d'autrui, 

j'ai trouvé refuge dans mes propres bras.

Je ne vieillis pas.

Je deviens sélective, lucide, attentive.

Je choisis mes lieux, mes compagnons, mes batailles et mes silences.

J'ai appris à lâcher prise, non par amertume, mais par sagesse.

J'ai libéré mon cœur des chaînes invisibles :

Les attachements stériles, les douleurs inutiles,

les présences toxiques, les âmes tourmentées,

et ces cœurs flétris par la méchanceté.

Je n'ai pas durci, j'ai adouci ma vie.

Je n'ai pas fui, j'ai trié.

Ce n'est ni par orgueil, ni par rancune.

C'est par amour de la paix, de la sérénité,

et surtout, par amour de moi-même.

Non, je ne vieillis pas.

Je deviens.

Et dans ce devenir,

je me découvre enfin.



Meryl Streep.

jeudi 13 mars 2025

Voir la vie





Quand je vois cette vie

Qui va et qui vient, je ris

Devant cette insouciance

Et cette joie qui m'élance

Quand je te vois.

Alors, je deviens roi

De mon monde

Monde ou tous les jours une ronde

Formées par des mots d'amour

Tourne pour toi et tout à tour

Nos regards se rencontrent

Le tien et le mien brulent

Mais dès que tu disparaît,

La mélancolie que j'ai

Va plus forte que la joie

Que je ressens quand je te vois.

Alors j'épanche ma tristesse

Dans cette poésie traitresse

Dont je suis le seul maître

Pour les sentiments que j'en fais naître.

Mais ils sont tous pour toi

Tous ces poèmes de moi

Je les écris

En pensant à la vie

À mon coeur qui tel un four

Brule d'amour.





lundi 10 mars 2025

La mer

 



Face à la mer,

Je me connecte à l'essentiel,

Le soufle, le son et la lumère.

Le regard perdu vers l'horizon.

Le mouvement des vagues qui m'inspire au silence.

Je contemple sa puissante naturelle, 

Intrigrante et inspirante.

Plus elle s'agite,

Plus je me repose et me dépose à l'intérieur de moi. 

J'ai juste besoin d'être là,

Présente à ce qui est,

En toute simplicité.

mardi 4 mars 2025

Couleurs du temps

 


Dans le silence du matin, la lumière s’éveille,

Les rêves flottent doucement, en échos de merveille.

Chaque instant se dessine, avec tendresse et soin,

Une toile infinie, où l’horizon s’efraie.

Le temps, ce peintre sourd, de ses couleurs éclatantes,

Trace des ombres vives, des émotions mouvantes.

Les rires naïfs d’hier deviennent doux refrains,

Ébranlant nos cœurs, tissant des liens humains.

Nostalgie du passé, mélancolie d’un instant,

Où l’amour s’exprime, en un souffle apaisant.

Des souvenirs tissés de sourires et de pleurs,

Nous murmurent à l’âme la beauté de nos heures.

Et le soir se dessine, vêtue de sérénité,

Les étoiles, compagnes, veillent en intimité.

Dans l’immensité du ciel, des promesses scintillent,

Chaque lueur un rêve, chaque ombre un fil.

C’est un bal de couleurs, un éclat de sensations,

Où chaque nuage gris porte en lui des passions.

La joie du présent, une danse éphémère,

Célèbrent les instants, se mêlent à l’éther.

Sur le chemin des jours, les pas résonnent clairs,

Chantant la symphonie de ce monde de fer,

L’éphémère se frotte à l’éternel, un doux lien,

Tandis qu’en nos âmes, éclot un doux refrain.

Oh, brindilles de vie, accrochées aux branches,

Huile et or de l’automne, éclatant leurs franches.

Les larmes deviennent perles, au fond de nos mains,

Chaque chute, une leçon, chaque élan, un chemin.

Et dans ce kaléidoscope, nous cherchons l’harmonie,

Entre les rires et larmes, l’ombre et la clarté.

La vie, œuvre d’art, nous en offre les clés,

Pour peindre notre histoire, comme un chant, une clé.

Alors, laissons parler le cœur aux mille teintes,

Éveillons nos sens, aux nuances étreintes.

Car derrière chaque couleur, un récit s’impose,

Une histoire d’amour, que le temps propose.

Et quand le jour s’efface aux bras de la nuit,

Résonne en nos pensées, l’écho d’un bruit.

Comme un souffle léger, nous emporte en charme,

Où chaque couleur vibre, où chaque cœur désarme.

La vieille heure

Venez ! Venez ! Venez ! Allons ! ...  maintenant il est l’heure allons dans la nuit ! Ô hommes supérieurs, il est près de minuit, je veux do...