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jeudi 27 novembre 2025

Savoir écrire

 




Construisons chaque phrase comme un pont entre les cœurs,

Honnêtes révélations, reflet de nos douleurs.

Après les tempêtes vues, s’élèvent les arc-en-ciel,

Portons nos ombres fières, sur chaque mot, le miel.

Tanins et récits, nous tissons notre histoire,

Et sur ces pages blanches, émerge notre gloire.

Dans ce livre de vie, chaque mot nous grandit,

Un chapitre à la fois, éternellement embellit.

Page après page, découvrons la beauté,

Car chaque moment compte, sagesse à partager.

jeudi 20 novembre 2025

Lettre à mes petites filles




Mes chers trésors,

Si le temps m’appartenait,
 je l’étirerais assez pour voir chaque chapitre de votre vie 
pour vous regarder grandir, vous que j’ai un jour tenus dans mes bras,
devenir les âmes que Dieu a créées avec tant d’amour.
Mais la vie, mes amours, avance par saisons.
Vous et moi sommes nés dans des saisons différentes,
et c’est ainsi que cela devait être.
Vous, marchant vers demain et moi, debout dans la douce lumière d’hier,
vous observant avec émerveillement faire vos premiers pas dans le monde. 
J’ai vécu assez longtemps pour savoir combien le soleil file vite dans le ciel,
combien l’enfance ne dure qu’un souffle avant de courir pieds nus vers l’avenir.
Alors parfois, quand je vous serre contre moi, je grave dans ma mémoire
votre poids léger, le son de votre rire, et vos petits bras autour de mon cou 
car je sais qu’un jour ces instants ne vivront plus que dans le souvenir,
et qu’il faudra qu’il soit assez fort pour contenir ce que le temps ne peut garder.
Si je pouvais vous offrir une seule chose, ce serait celle-ci :
comprendre que la vie ne se mesure pas à ce que l’on accumule,
mais à ce que l’on porte en soi. 
La foi, la bonté, la gratitude voilà les trésors qui durent.
Ils vous mèneront plus loin que la richesse, plus profond que le succès,
et plus près du cœur de Dieu.
J’ai appris que la foi ne rend pas la vie facile.
Elle assure simplement que, même dans la difficulté,
vous ne marcherez jamais seuls.
Il y aura des jours où vous ne comprendrez pas son plan 
où vos prières sembleront sans réponse,
où la route sera longue et votre cœur fatigué.
Mais tenez bon, mes chéris, car Dieu est fidèle.
Il tisse la beauté à partir des fils que l’on croyait brisés. 
Quand le monde vous dira d’aller plus vite, apprenez à ralentir.
Quand il vous dira de vouloir plus, apprenez à chérir ce que vous avez déjà.
Et quand tout semblera s’effondrer, rappelez-vous 
c’est parfois ainsi que Dieu construit du neuf.
J’aimerais rester assez longtemps pour voir la forme de vos rêves,
rencontrer les gens que vous aimerez, vous voir marcher avec assurance
dans les chemins que Dieu tracera pour vos cœurs.
Mais même lorsque mes yeux se fermeront, mon amour, lui, ne s’éteindra pas. 
Il vivra dans vos rires, dans vos prières,
dans la façon dont vous borderez un jour vos propres enfants.
Vous trouverez des morceaux de moi dans les histoires que vos parents raconteront,
dans les recettes transmises, dans la foi qui coulera doucement dans vos veines.
Vous me verrez dans les couchers de soleil, dans les matins paisibles,
dans la paix que l’on ressent lorsqu’on sait qu’on est aimé sans condition.
Et si un jour vous doutez de combien je vous ai aimés,
rappelez-vous ceci :
j’ai prié pour vous avant même de vous connaître.
J’ai remercié Dieu pour votre vie avant votre premier souffle.
Et je continuerai de vous aimer,
longtemps après que le temps ait transformé mon nom en murmure. 
Alors allez, mes doux enfants courez vers la bonté de Dieu, les mains ouvertes.
Soyez assez courageux pour choisir la gentillesse, assez humbles pour écouter,
assez forts pour pardonner, et assez sages pour voir
que la joie se cache souvent dans les jours ordinaires.
Et quand je vous manqueraI…
levez les yeux. 
Le même ciel qui m’a protégée veille aussi sur vous.
Le même Dieu qui a guidé mes pas guidera les vôtres.
Et quelque part, au-delà des frontières du temps,
je vous regarderai, fière, reconnaissante, et souriante,
en attendant le jour où nous nous retrouverons.
Avec tout mon amour, pour toujours,


Grand-Maman

jeudi 13 novembre 2025

La sagesse






Dans la nuit silencieuse, vint la Sagesse.

Elle s’arrêta près de mon lit et me regarda avec les yeux d’une mère aimante.

Puis étanchant mes larmes, elle dit :

“J’ai perçu les sanglots de ton esprit et je suis venue te consoler.

Ouvre-moi ton cœur, et je remplirai de lumière.

Demande moi le chemin de la vérité et je te l’indiquerai“.

Et je répondis à mon invité par ces questions :

“O sagesse, qui suis-je,

et par quel chemin suis-je arrivé à cet endroit effrayant ?

Dis-moi quels sont ces espérances,

ces multiples écrits et ces étranges formes ?

Quelles sont ces pensées qui sillonnent le dôme de ma conscience

comme des envolées de pigeons ?

Quelle est cette poésie des passions, cette prose de désirs ?

Quel est ce mélange de tristes effets et de joyeuses réactions

qui étreignent mon âme et ceignent mon cœur ?

À qui appartiennent ces yeux qui sondent mes profondeurs

et qui cependant fuient mes douleurs ?

Quelles sont ces voix éplorées en mémoire de mes jours écoulés

et tantôt mélodieuses en souvenir du temps de mon enfance ?

Quelle est cette jeunesse qui se joue de mes désirs

et qui se rit de mes sentiments, insoucieuse des actions d’hier,

heureuse de la petitesse d’aujourd’hui

et dédaigneuse de la lenteur de demain ?

Quel est ce monde qui me conduit je ne sais où

et qui s’humilie comme moi aux pires ignominies ?

Quelle est cette terre aux mâchoires béantes avide d’engloutir nos corps,

aux seins déployés désireux de loger l’avidité ?

Qui est cet homme qui se contente du zénith de la fortune

sans être marié à ses abîmes

et ce qui ose quémander un baiser sur la joue de la vie,

alors que son visage est giflé par la mort ?

Qui est cet homme qui achète un instant de plaisir

contre une année de repentir

et se livre au sommeil quand les rêves l’appellent ?

Qui est cet homme qui est emporté par les flots de l’ignorance

vers les antres des ténèbres ?

O Sagesse, dis-moi, que sont toutes ces choses ?“

Et la Sagesse de répondre :

"L’homme aime à contempler le monde avec les yeux d’un dieu

et à saisir les secrets de l’au-delà par la pensée humaine ;

et ce n’est que pure sottise.

Va dans les champs et regarde l’abeille voler

par-dessus les fleurs et plus loin l’aigle fondre sur sa proie.

Entre dans la demeure de ton voisin

et admire l’enfant émerveillé par le feu de l’âtre

cependant que sa mère vaque aux soins du ménage.

Sois pareil à l’abeille et ne gâche pas en vain

tes jours de printemps à contempler les allées et venues de l’aigle.

Sois pareil à l’enfant qui se réjouit de ces flammes

et qui laisse sa mère s’affairer.

Tout ce que tu vois est de tout temps à toi.

Ces innombrables livres, ces étranges images et ces belles pensées

ne sont que des fantômes d’esprits qui ont vécu bien avant toi.

Ces paroles que tu tisses sont autant de fils de la toile qui te relie à autrui.

Ces événements heureux ou tristes sont les graines semées par le passé

dans le champ de ton âme afin que l’avenir les récolte.

Cette jeunesse qui jongle avec tes désirs n’est-ce point elle qui ouvrira la porte

de ton cœur pour qu’y pénètre la lumière ?

Cette terre à appétence vorace n’est-ce point elle qui délivrera ton âme

de la servitude du corps ?

Ce monde qui avance de concert avec toi n’est-il pas ton cœur ?

Et ton cœur n’est-il pas l’univers ?

Cet homme que tu juges si médiocre et si ignorant n’a-t-il pas surgi

du sein de Dieu afin de t’apprendre le bonheur dans la douleur

et d’acquérir la connaissance par l’ignorance ?

Ainsi parla la Sagesse.

Puis elle posa la main sur mon front brûlant et me dit :

“Avance et ne t’arrête point.

Car avancer, c’est aller vers la perfection.

Marche sans craindre les épines ou les pierres tranchantes

dont est parsemé le sentier de la vie, car elles ne rejettent que le sang impur“





Khalil Gibran

jeudi 6 novembre 2025

Conbien de temps encore

 





Combien de temps

Combien de temps encore

Au sablier de ma vie..

Des années, des jours, des heures...

Combien ?

Quand, j'y pense ..., mon coeur bat si fort.

Aie-je tort

Car mon pays c'est la vie

Combien de temps encore

Combien ?

Je t'aime tant, le temps qu'il me reste

Car je veux l'aimer lui encore mon amour

Je veux encore rire, jouer, courir, pleurer, parler.

Et voir, croire et danser.

Crier, manger bondir, désobéir et t'aimer

J'ai pas fini, oh non.. .j'ai pas fini

Je veux encore voler, chanter, souffrir et t'aimer

J'aime tant le temps qu'il me reste

J'en veux plus encore et encore pour être avec toi

Je sais qu'il n'y en a plus pour longtemps.

Mais mon pays c'est la vie avec toi mon amour

Je sais,que je veux envore t'aimer toi.

Et que j'ai peux être encore le temps

Mais Combien

Je veux jouer encore

Je veux rire encore

T'embrasser et t'aimer encore

Je n'ai pas fini, non, je n'ai pas fini.

Je veux chanter

Je veux te parler jusqu'à la fin de ma voix

Je t'aime tant le temps qui me reste

Je veux des années, des jours, des heures....

Mais Combien ?

Car vois-tu mon amour

Je veux t'aimer encore, encore

Mais quand l'orchestre s'arrêtera je danserai encore.

Quand le temps s'arrêtera, je t'aimerai encore

Alors, laissez moi encore

Le temps pour l'aimer encore

Une année, un jour, une heure

Rien que pour toi mon amour

Mais je t'aimerai encore.

D'accord...





Dane

Noel

  Les lumières scintillent, les flocons dansent dans le froid. Amis et familles se rassemblent pour réchauffer les cœurs. Que votre Noël sci...