Lorsque mon esprit
Parfois se désespère,
Je le lénifie Par de douces chimères,
Comme dans un rêve
Une halte,
Cet infini voyage
Peu ordinaire,
Qui nous exalte
À travers l'imaginaire,
Très loin de ce monde agité
Au visage bien pâle,
Où mon âme chagrinée
N'abrite qu'un idéal,
Au fond de ce refuge
Qui n’a pourtant rien
D’un subterfuge,
Car cette âme
N’est pas égoïste
D'ailleurs,
Elle reste encore bien triste.