Quelle bêtise
Affreuse bêtise
La pensée des hommes
La pensée qui baigne
Jusqu'au désastre dans la confusion
Des couleurs
Le rouge de l’Amour
Le rouge de la mort
La bêtise
De confondre les cimetières pour des jardins
Affreuse bêtise
La pensée macabre
Les larmes de la veuve de l’orphelin
Arrosent la rose qui pousse sur la tombe
De celui qu’ils n’attendront plus son retour
La rose dans sa main
Ravi à jamais
Par la folie de la bêtise
Il n’y a plus de place
Qu’à la barbarie
Prends
Ma main dans ta main
Séchons
Tes larmes et mes larmes
Nos yeux
S’ouvriront sur le plus beau printemps
Le printemps humain