Quelques hommes épris maladivement
De ce pouvoir à l’odeur écoeurante,
Qu’ils étreignent si goulûment
Telle une sombre passion dévorante,
Allant jusqu’à cette obsession incurable
Dicté sur mesure par l’égo incommensurable.
Que la sirène à l’accord lugubre expire
Afin de mettre le monde à l’abri du pire,
Déjà, la neige fraîche a maquillé la cendre
Encore un peu tiède, à l’épreuve des terres,
Étirant naïvement sa couleur tendre
Sur la vaste étendue mortuaire.
Les gémissements glaciaux, comme hier
Se confondent avec la complainte de la bise
Des fils, des frères, des époux, gisent
Enserrés chaudement de mots et de prières,
Un cri de douleur, un appel solennel amer
À ostraciser le mal, les libérer de la guerre!
Bonjour Marie
RépondreSupprimerde beaux mots comme toujours
tu écris si bien, les hommes de la guerre
c'est moche les guerres
bon week-end et gros bisous
Elyci
Merci de ta visite, as-tu écouté la musique de mon blog ! David Garrett est un violonniste de géant
Supprimerbonjour marie merci de ta visite sur mon blog bisous
RépondreSupprimerTrès dur comme texte mais tellement vrai !!! Les mots sont bien choisis pour décrire l'atrocité !!! Je te souhaite un bon weekend , merci d'être passée chez moi , bisous
RépondreSupprimerJe suis de l'avis d'Elise, ce texte est tellement vrai sur le coup je ne trouve même plus les mots, je te souhaite une très belle après-midi, gros bisous à bientôt !
RépondreSupprimerFloralie