A vivre seule, au moins quelques années,
on apprend à passer du besoin qui ligote au désir
et au rêve qui ouvrent grand l'espace en soi et autour de soi.
A vivre seule, on apprend à choisir ses relations
au lieu de les supporter, de s'en accommoder.
Sauvage et sociable tout à la fois,
l'individu solitaire ne se croit pas obligé d'aller à des repas de famille,
de participer à des fêtes dont les convives l'ennuient.
Et de cela il ne se sent nullement culpabilisé
parce qu'il est en accord avec ce qu'il fait.
Se tenir en solitude, c'est chérir une situation propice à inattendu,
à l'incroyable dont les tableaux de Van Eyck et de Brueghel esquissent l'apparition.
C'est se vouloir disponible, absolument ; et non disponible pour quelque chose,
en attente de quelqu'un.
Se tenir dans la fraicheur du commencement.
C'est donc un état émerveillé.

Coucou Marie en ce jeudi!
RépondreSupprimerSoleil timide, mais s'il fait comme hier, il sera présent en après-midi.
Petit 4 degrés ce matin au thermomètre extérieur, donc pas très chaud.
Je me garde à la chaleur à l'intérieur de la maison.
Me voici, me voilà chez toi pour admirer tes belles pages.
Je te souhaite également par la même occasion, un bel après-midi, une bonne soirée au chaud et une nuit apaisante.
Gros bisous, Réjeanne
J'apprends à vivre seule depuis le décès de mon mari l'an passé. Mais comme la solitude ne me pèse pas, j'y arrive sans trop de difficulté.