samedi 7 décembre 2024

Lettre à mon fils, mon premier grand amour

 






On m'a dit un jour que l'amour qu'une mère porte à son enfant 
est un amour plus grans que nature
Avant de te tenir toi, mon bébé, dans mes bras, je ne le croyais pas
J'y avais rêvé, une fois.
Je me suis réveillée cette nuit-là avec les larmes aux yeux tellement c'était merveilleux.
J'ai ensuite demandé à une maman de mon entourage si j'allais ressentir
cet amour incommensurable alors que tu n'étais encore qu'une toute petite boule
de vie, dans mon ventre.
Cela me faisait peur. "Oui, et même plus grans que çà". m'a t'elle répondu.
Tu sais, maman avait peur d'aimer autant.
Parce que lorsqu'on aime, on a souvent mal.
Pas une seule fois, je n'aurais pu m'imaginer pouvoir t'aimer autant,
t'aimer d'amour, d'aimer de peur, t'aimer d'admiration, mon garçon.
Quand tu es né, mon premier enfant, j'ai compris;
J'ai compris ce qu'était que vivre un amour plus grand que nature.
Un amour pur, vrai, plus fort que tout.
Je t'ai pris dans mes bras, alors que j'étais morte de fatique, mais tellement heureuse.
J'étais sécouée par une foule d'émotions sur lesquelles 
j'étais incapable de mettre des mots.
Puis, c'est arrivé.
J'ai croisé ton regard, mon amour.
Tes si petits yeux qui renfermaient les mêmes craaintes que les miens.
Puis, ta si petite main a tenté d'agripper la mienne, comme pour me dire
"accroche-toi maman, ça va aller"
C'était une nouvelle aventure pour nous deus.
J'avais peur de l'inconnu.
Mais je savais déjà que je t'aimerais plus que tout, et que grâce à cet amour,
grâce à cette force, nous pourrions déplacer des montagnes,
Ensemble, toi et moi.
Les premières tétées, les premiers câlins, les premiers faux pas,
les premières nuit entrecoupées, les premières berceuses fredonnées à ton oreille,
les premières chatouilles.
Tant de premières fois qui nous ont fait grandir.
Qui m'ont fait grandir en tant que mère.
Qui t'on fait grandir, simplement mon bébé.
Du temps, cette notion aujourd'hui si abstraite, 
j'en avais beaucoup pendant les premiers mois de ta vie, dedant et en dehors de moi.
Du temps pour me flatter la bedaine, du temps pour rêver de toi,
puis du temps pour te cajoler, te bercer, te laisser téter pendant de longues minutes,
au chaud, blottis l'un contre l'autre, du temps pour te laisser dormir dans mes bras,
par choix souvent, longtemps.
Je me soudais à toi, mon beau bébé.
Parfois, je pleurais, tellement l'amour que j'avais en moi,
cet amour que tu me faisais vivre, mon fils, ne pouvais être contenu.
Il était tellement immense, ce sentiment, qu'il explosais hors de moi.
Mais c'était bien, c'était bon.
Parfois, j'osais penser à ces terribles personnes qui font du mal aux enfants comme toi.
Juste d'imaginer quiconque voulant te blesser....
C'était insupportable.
Mon aîné, mon premier et unique enfant, je t'aime profondément, plus que tout.
J'ai souvent voulu le nier, mais plusieurs choses, je crois,
ont contribué à faire en sorte que tu d'es taillé une place toute spéciale dans mon coeur,
bien en haut de quiconque, de quoi que ce soit.
Tes câlins se font de plus en plus rares aujourd'hui,
mais je profite de chacun deux pour raviver notre amour.
Car avant de te tenir toi, mon bébé, mon enfant dans mes bras,
je ne me croyais pas capable d'aimer autant.
Toi, mon fils, mon premier grand amour,
 ce lien qui nous unit l'un à l'autre est très spécial.
Le cordon qui t'a relié à moi des mois durant n'a jamais vraiment été coupé, tu sais.
Et franchement, j'espère qu'il ne le sera jamais.

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