jeudi 12 décembre 2024

Parce que


 



Quelques hommes épris maladivement
De ce pouvoir à l’odeur écoeurante,
Qu’ils étreignent si goulûment
Telle une sombre passion dévorante,
Allant jusqu’à cette obsession incurable
Dicté sur mesure par l’égo incommensurable.
Que la sirène à l’accord lugubre expire
Afin de mettre le monde à l’abri du pire,
Déjà, la neige fraîche a maquillé la cendre
Encore un peu tiède, à l’épreuve des terres,
Étirant naïvement sa couleur tendre
Sur la vaste étendue mortuaire.
Les gémissements glaciaux, comme hier
Se confondent avec la complainte de la bise
Des fils, des frères, des époux, gisent
Enserrés chaudement de mots et de prières,
Un cri de douleur, un appel solennel amer
À ostraciser le mal, les libérer de la guerre!

L'absence

Ce grand vide Qu'on aimerait combler... Tel un petit oiseau esseulé J'essaie par ma force de l'apprivoiser ,Pour que mes matins...